vendredi 16 novembre 2007

L'ours qui aimait ce qu'il avait, mais qui ne ne savait pas. Mais alors là, pas du tout !

Dans la blancheur grisâtre
D’un pôle sur nos têtes situé,
Vivait hélas un ours acariâtre
D’une blancheur immaculée.

Sous ses paluches froides
Sans aucun patin chaussé,
Il avait une œillade
Qui était loin de nous rassurer.

Rêvant de verdure
Et de terres labourées,
Il eût la verte piqûre
Quand son pôle a décongelé.

Un petit bout de printemps,
Autour des terres glacées,
Lui donnait le cœur d’un enfant
Voyant ses premiers flocons tomber.

La patte dans une substance aqueuse
De joie, il a voulu crier.
Loin de se douter que l’eau était tueuse
Personne hélas ne lui avait appris à nager.

Se vautrant dans ce qui allait être sa perte
L’ours joyeux aspirait par son nez.
De grandes aspirations de petites eaux vertes
L’apportaient doucement où il n’avait jamais été.

Aux portes du paradis,
Comme il l’avait imaginé.
La même blancheur que son lit,
Qui l’avait si précieusement bercé.

Et en bas.

4 commentaires:

Anonyme a dit...

oh!! oh!!!! oh!!!! Marie-Eve,

quel beau poème que cette histoire.
on constate très bien que tu peux avoir des styles différents et celui-là AUSSI, te va à merveille. quel talent INNÉ que tu cultives de mieux en mieux et de jour en jour.
s'il-te-plait, continue de NOUS ÉMERVEILLER. Tu as un très GRAND talent, quoique qu'en pense et qu'en dise, LE ou LA fameuse "L"
Colles de tensresses et à bientôt,
Courtesse de Ségur

Marie-Ève B. Bérubé a dit...

Laissons tomber l'idiot de "L", ça serait lui donner plus d'importance qu'il en a en réalité.

N'en parlons plus...

Merci !

Anonyme a dit...

Très joli, ma jolie toi!

Bravo

Gnap !

Marie-Ève B. Bérubé a dit...

Très gentil mon cher gnap que je gnaperais !