jeudi 1 novembre 2007

L'hippopotame et le cheval de mer.

Il était une fois, ce n’était pas deux fois, un gros hippopotame du nom de Jack qui faisait ses affaires d’hippopotames, c’est-à-dire, se rouler dans la bouette et sourire sans cesse parce qu’il venait de lire une phrase fort marrante de Michel Shea qui disait : " Il ne faut pas jouer à saute-mouton avec une licorne ". Il riait depuis deux bonnes heures, ne sachant pas trop quoi faire de ce conseil qu’il jugeait ridicule puisqu’il n’avait jamais vu de licorne dans son marécage et encore moins dans la bouette.

Jack était un hippopotame fort cultivé et plusieurs de ses amis adoraient l’écouter parce qu’il utilisait des mots fort compliqués et ça donnait l’impression aux autres hippopotames qu’ils étaient intelligents. Par exemple, hier soir, Jack a donné une conférence aux autres hippopotames sur l’art de se la couler douce. En gros, ça allait comme ceci :

" Mes chers hippos, et tous ceux qui ont envie de l’être, il faut hors de tout doute apprendre à relaxer en inspirant et en expirant lentement ". Et les hippopotames s’éxécutaient.

Bon, je vous entends déjà dire : " Mais putain ! Il n’y a pas de mots fort compliqués dans ce bout de conférence ! " Je suis d’accord avec vous, mais avouez tout de même qu’il s’agit là d’hippopotames parlants et que peu importe les mots utilisés, ça reste de très grands mots pour des animaux. Et on n’est pas ici pour les juger. Oh que non !

Jack était fort intelligent malgré son air idiot et il n’avait qu’un seul ami sur qui il pouvait compter : Bill, l’hippocampe hypocondriaque. Avec lui, il avait des projets amusants, comme partir à New York et jouer dans un Jazz Club enfumé des airs de " blues marécageux " comme ils appelaient.

Mais ce jour-là, Jack et Bill étaient préoccupés par autre chose : Les licornes. Existaient-elles ? Sont-elles aussi jolies qu’on le prétend ? Volent-elles ? Et si oui, peuvent-elle leur donner un lift jusqu’à New York ? Est-ce qu’elles sont toutes blanches ? Se teignent-elle la crinière par coquetterie ? Tant de question sans réponse… Mais une chose est certaine, Jack et Bill espéraient plus fort que tout que les licornes existent…Et encore mieux, ils rêvaient d’être amis avec elles, parce que disons-le, Jack en avait marre des conférence et Bill avait envie de voir du pays.

- Ça serait chouette si les licornes existaient ! Dis Bill d’un air songeur…
- Effectivement Bill, effectivement… Acquiesça Jack en se grattant la moustache.
- Tu crois que si on leur chantait une chanson, les licornes viendraient ?
- Si j’y crois ? Répondit Jack. J’y crois dur comme roche. (Il aurait bien aimé dire dure comme fer, mais dans son marécage, il n’y avait pas de fer)

Bill et Jack composèrent une chanson rapidement sur un coin de napkin. Et si vous lisez cette histoire, à noter que les phrases qui suivront doivent être chantées très fort.

Chantons !

" Licorne ! Nous te voulons !
Licorne ! Entends notre chanson !
Et si tu ne l’entends pas,
C'est peut-être parce que t’es sourde !
Ne nous prend pas pour des gourdes !
On veut être tes amis !
Oh! Oui ! On le veut en foooou de cave ! "

Je sais, la chanson ne rime pas beaucoup, mais ce n’est pas une préoccupation pour Bill et Jack.

" Licooooooooorne !
On veut on veut on veut !
Être tes amiiiiis ! "

Et c'est alors que dans un bruissement de feuillage, surgit une licorne blanche à la crinière écarlate, sans doute teinte. Et Bill, et Jack eurent la confirmation qu’il est vrai de dire que les licornes sont jolies et qu’il est vrai aussi que lorsqu’on veut très fort quelque chose, ça finit toujours par arriver.

Et si vous n’y croyez pas, passez par New York. Dans un petit club de jazz enfumé de Soho, Jack, Bill et la licorne qui jouait fort bien de la contrebasse, forment un trio explosif couru par le monde entier. Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre des animaux qui chantent et qui savent ce qu'ils veulent…

FIN

17 commentaires:

Anonyme a dit...

Quatre années plus tard, les histoires de zèbre et d’hippopo et ne pas oublier les enfants de chienne aussi. On est poussé à se demander : « mais cette femme ne va jamais vieillir?»
On dit que les écrivains son égoïstes (est-ce le cas pour toi?)
Mais en réalité j’aimerais savoir comment te sens tu à 30 ans? Tu commences a être veille, fini le look belle jeune fille. Tu fait parti des femmes qui commencent à être passé date! (Comment te sent tu dans ce monde inconnue, d’une veille fille?)

Si un écrivain veux être apprécié de ces lecteurs, il ce doit de trouver le moyen de se renouveler, de se dépassé, être toujours mieux que la dernière fois en gardant la petite touche qui le différencie des autres. Je ne peux m’empêcher de constater que rien n’a changé, c’est du pareil au même. Conséquence : rendre tes histoires dépourvues de surprise, d’intérêt ou d’amusement.

Tu me sembles prise dans le temps. Comme si tu n’avais pas changé ou évolué depuis 2003! Il semblerait que l’on récolte ce que nous avons semé. Ma pauvre Marie Ève
Tu n’as pas semé grand-chose depuis 2003, tes récoltes sont maigres.

Un écrivain déprimé c’est normal ça fait parti du profil. Un écrivain ennuyeux hummm, il y a un problème à l’horizon. Je ne crois pas qu’il te manque d’imagination je crois qu’il te manque du vécu. Ta paresse et ton égoïsme reflète sur ton quotidien et ton quotidien reflète ton imagination.
En conclusion tu deviens ennuyeuse et prévisible. Ton manque de changement a brimé ton développement.

Avec tout mon respect L.

Marie-Ève B. Bérubé a dit...

Vous avez le courage de vos opinions... Maintenant, aurez-vous le courage de vous nommer ?!

Ben a dit...

Wow!
Moi aussi je veux savoir c'est qui!

Marie-Ève B. Bérubé a dit...

C'est quelqu'un qui a lu une histoire de zèbre en 2003 ! Y'en a pas des masses ! Ce que ce quelqu'un ne semble pas savoir, c'est que j'écris ces histoires pour m'amuser entre d'autres projets qui ne parlent pas de zèbre ! Oui oui ! Je sais faire autre chose !

Anonyme a dit...

En réponse à "L"
Vous ne devez vraiement pas bien connaître Marie-Eve pour parler ainsi d'elle. Je vois plutôt à travers vos lignes insensées de la convoitise ou peut-être même de la jalousie car vous, vous n'avez plus la capacité de vous émerveiller a travers des historiettes entièrement conçues pour nous changer les idées et c'est bien dommage pour vous. En passant, Marie-Eve tout comme moi sa grande soeur, vieilli en beauté. Pour ce qui est du vécu, sachez qu'elle a vu neiger pas mal plus que vous ne pourriez le croire. Vous êtes d'une insignifiance inqualifiable. Critiquer c'est très facile, tout le monde peut faire ça surtout de façon anonyme.
P.S:"L", est-ce pour lâche ou limace?

Anonyme a dit...

bonjour Marie-Eve...je me permets de te tutoyer vuen mon ...âge.
Quand j'étais petite ou..plus jeune, je m'émerveillais des histoires que grand-papa Picher me comptait, même si c'était toujours les mêmes. Mais ,celles que j'aimais le plusse, c'était celles que mon père me racontaient et changeaient au fur et à mesure de son inspiration.
Aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup de monde qui m'en raconte MAIS VOILÀ qu'il y a quelques jours, je suis tombée, sans me faire mal...sur ton blog qui vient de voir le jour.
Et voilà que je me mets à lire et à relire ta première histoire farfelue mais combien inventive et originale.
Dans ce monde où nous vivons, qui s'essoufle pour survivre, dans la guerre, la violence, la pauvreté et j'en passe. combien te dire que ta 1* histoire (et il y en aura surement d'autres qui suivront,) m'apporte un moment de détente, un brin de soleil, accroche un sourire à mon visage, en me rappelant des moments de ma tendre enfance.
J'ai raconté des histoires TOUTES faites à mes 2 enfants , quand elles étaient plus jeunes.
Mais celles qu'elles préféraient d'entres toutes, c'étaient celles que j'INVENTAIS de toute pièce, avec tout mon coeur de maman.
Et ,encore aujourd'hui, après quelques dizainnes d'années, on se les remémore très souvent et encore plusse, dans le temps de Noël, où nous sommes ensembles.
Chère Marie-Eve, comme il est important de GARDER TOUJOURS, peu importe l'âge que tu as ou auras, DE GARDER UN PARTIE DE TON COEUR d'ENFANT car, c'est le secret pour rester jeune en dehors comme en dedans.Car, c'est en de dans que l'on est beau, bon et grand.
Ne te base pas sur LES commentaires NÉGATIFS de "L", pour arrêter d'écrire et de penser.
Va, et continue d'écrire selon ta belle et grande inspiration.
C'est, beau et ça nous empêche d'être morose par les temps gris ou noirs de la vie.
Je vois que tu as une grande soeur qui t'aime et t'apprécie beaucoup et je suis sure que TOUTE ta famille et tes amiEs sont fiers de toi.
Et même , qui ne te connais pas je suis fière de toi et de tous les jeunes qui continuent à foncer dans la vie, qui ne leur est pas toujours drôle et facile.
1000000 fois bravo et ne lâches pas. J'ai hâte de te lire à nouveau.
Je te fais une colle de tendresse, xx
Courtesse de Ségur.

Anonyme a dit...

BONJOUR Marie-Eve,
J'espère que le commentaire de "L" ne t'as pas empêchée de dormir.
J'ai bien hâte de lire ta prochaine histoire que tu es en train de nous concocter, pour le plaisir de toutes et tous.

Et même si le temps est morne, aujourd'hui, je te souhaite plein de beau et bon soleil, dans ton coeur QUI SAIT RESTER JEUNE et cela, avec TA GRANDE maturité intérieure que les PAUVRES GENS comme "L", ne connaissent pas et ne savent encore moins, déceler chez les bonnes gens remplies de talent et d'ingéniosité, comme toi.

À plusse et ...continue d'ensoleiller NOS jounées, même les plus sombres.
Colles de tendresses xx,
Courtesse de Ségur

Marie-Ève B. Bérubé a dit...

"L" ne m'empêchera jamais de dormir ! Ne vous en faites pas !

Ben a dit...

Coudonc, Courtesse de Ségur serait-elle lesbienne?
Get a room, Lu et la courtesse! :)

Anonyme a dit...

En réponse à Ben: Courtesse de Ségur est une maman exagérément démonstrative! Ne pars pas de rumeurs!!

Ben a dit...

Hahaha!
Très drôle!
Sacré courtesse, elle me surprendra toujours!

Marie-Ève B. Bérubé a dit...

Hahaha ! Crime de Ben ! Grand nono !!

Anonyme a dit...

petite note pour...Ben
je suis une maman , et je commence à prendre un peu, je dirais même, de..l'âge et comme m'ai dit un ami.."tu dois être fédérée", ma vieille (fédérée veut dire que je reçois maintEnant, un chèque du fédéral, pour la Première fois, ce mois-ci).
lE SURNOM TRÈS BIEN CHOISI, ME VIENT DE MA JEUNE SOEUR. Comme je suis plus agée mais pas mal plus "courte" qu'elle, elle m'appelle LA COUCOURTE.
Comme j'aimais lire la Comtesse de Ségur, dans mon jeune (hélas)temps, j,ai un peu modifier l'appellation de ma soeur. Et de coucourte, c'est devenueun peu plusse élégant, n'est-ce pas??? LA Courtesse de Ségur.
Je te fais à toi aussi, une colle de tendresse, xx

Anonyme a dit...

L. est un imbécile qui fait des fautes en plus !

C'est un délice de te lire.


JFA

Marie-Ève B. Bérubé a dit...

Merci JFA, magnifique personnage !

Anonyme a dit...

C'est vrai que tes histoires n'ont pas changées, du moins, pas énormément, mais elles ne sont jamais lassantes, toujours aussi fraiches et délicieuses. J'aime toujours autant les lire.

Je dirai même que c'est une grande qualité, le fait que ton style n'aie pas dramatiquement changé: la constance, c'est rare et précieux. Le fait de ne pas décevoir avec des hauts et des bas vertigineux.

entoutcas, moi, j'ai tout plein de plaisir à te lire...

Edith

Marie-Ève B. Bérubé a dit...

Bien gentil Édith ! En fait, j'ai fait quelques histoires en 2003 et ensuite, j'ai placé ce projet sur la glace. Je n'avais pas de temps. J'ai repris là où j'ai laissé, et bon dieu que ça m'amuse !

À bientôt pitchounette ! xx